Zone de Texte:  BULLETIN N° 124								Mars 2021

Les soixante-dix années passées ont été relativement clémentes, mis à part les drames personnels ou familiaux, pour notre Occident. La première moitié du vingtième siècle avait été moins favorable à l’humanité avec deux conflits majeurs extrêmement dévastateurs, le premier affrontement se terminant par une épidémie (plutôt pandémie) de grippe « espagnole » en 1918-1919 qui aura été plus mortelle que le conflit armé. Cet évènement nous rappelle des temps anciens, les grandes épidémies comme la peste et le choléra qui causèrent de grands ravages à une époque dénuée de connaissances et de moyens de lutter contre ces fléaux.

Le deuxième conflit se solda par la découverte d’un holocauste et la menace d’un éclair pouvant dévaster la planète et faire disparaître définitivement tous ses êtres vivants.

Mais une certaine sagesse s’installa, les conflits sociétaux et politiques s’étant apaisés grâce à des hommes de bonne volonté, trouvant des solutions aux problèmes que les différents États avaient créés (...certainement en partant des meilleures intentions pour le bien-être de leurs peuples). Querelles philosophiques qui depuis des temps immémoriaux animent l’humanité.

Aujourd’hui, des soubresauts philosophiques, d’idéologies culturelles ou cultuelles animent les débats sociétaux du moment et troublent la quiétude de nos pensées. La sagesse ne nous est pas encore acquise malgré nos connaissances et les avancées scientifiques dans tous les domaines connus. Mais là encore, des solutions seront à trouver.

Mais nous n’en n’avons pas fini, c’est le lot de l’humain de subir les contraintes de son existence. La Nature nous rappelle à elle et nous avertit de nos excès; de sombres nuages de dérèglements climatiques se montrent à l’horizon. Il faudra bien que l’on tienne compte de ces avertissements, car à force de jouer aux apprentis sorciers on pourrait bien, à l’instar d’Icare, nous brûler les ailes ; la Science ne nous est pas encore toute connue, loin s’en faut. Et puis, il y a la pandémie actuelle, celle due au pernicieux virus dit Covid19. Ici aussi, on peut y voir des alertes de la nature, causées par la mondialisation effrénée qui brasse les peuples de la terre inconsidérément, pour la satisfaction d’un club de nantis jamais rassasiés malgré leur opulence. On voit des nations, riches autrefois, se trouver aujourd’hui démunies de moyens médicaux. Elles avaient pourtant œuvré à leurs découvertes et formé des institutions durant des décennies pour le bien de leurs citoyens, sans pour autant satisfaire les besoins des autres nations. Il faut y réfléchir !

Mais il faut rester positif. Ces épreuves, passées, présentes ou à venir, sont des passages qui doivent nous faire évoluer dans le bon sens, espérons-le. Soyez optimistes, tous ces mauvais moments passeront, prenez bien soin de vous et de vos proches, soyez aimables et compréhensifs envers ceux qui vous paraissent étrangers; ce sont vos amis de demain, portez-vous bien et pensez que la vie et la mort sont de même nature, comme le rire et les pleurs, comme le plaisir et la douleur, comme le laid et le beau.

PS : cet édito est écrit par l’auteur avec les mots de notre temps.

                                                                                                                              Philippe

Zone de Texte: Bulletin 124/1/6

Éditorial

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Français, étrangers, ne restons pas étrangers les uns aux autres
Zone de Texte: Les maux de notre temps